Le Belize est assurément l'une des plus belles destinations pour un voyage de plongée sous-marine dans les Caraïbes, le Commandant Jacques-Yves Cousteau considérant même que la plongée au Belize compte parmi les dix plus beaux sites sous-marins au monde.
Certains spots de plongée comme le grandiose "Blue Hole", justement découvert par Cousteau en 1970 et classé depuis au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, un impressionnant "Trou Bleu" de 318 mètres de diamètre et 126 mètres de profondeur au cœur de l'atoll corallien de Lighthouse Reef, ont incité le réalisateur et photographe
Guillaume Ruoppolo à entreprendre ce beau voyage qu'il nous raconte :
"Pour mon séjour, j'ai choisi l'île d'Ambergris Caye, celle que chante Madonna dans “La Isla Bonita” et aussi la plus grande du pays, plus particulièrement la ville de San Pedro...
Dès notre première immersion, à moins de 10 minutes en bateau du centre de plongée Amigos del Mar et sur un fond de 15 mètres à peine, nous voyons surgir quelques ailerons : des requins-nourrices par dizaines qui n'hésitent pas à se décoller du fond pour venir nager en pleine eau et frôler les plongeurs !
Mes flashs crépitent et quelques images intéressantes sont saisies. Les squales viennent de plus en plus près et mordillent même mes éclairages ! Mais aucune inquiétude, ils sont totalement inoffensifs et nous ne décelons aucune agressivité dans leur comportement.
La deuxième plongée, également accessible à tous les niveaux de plongeurs, est tout aussi magique : toujours les requins-nourrices auxquels se sont joints quelques requins gris et une tortue particulièrement peu farouche, comme on le voit sur la vidéo !
La plongée tant attendue dans le Blue Hole a lieu le jour suivant. Pour cette immersion, nous embarquons tôt car il faut près de 3 heures de navigation pour rejoindre le site. "Dans la zone des 40 mètres, je réalise une série de prises de vues des stalactites géantes qui ont fait la réputation de cet endroit puis nous déambulons entre les concrétions..."
Arrivés aux abords du gigantesque "Trou Bleu", nous sautons à l’eau et sommes immédiatement surpris de voir le sable s'écouler lentement vers les abysses depuis le pourtour, comme dans un sablier hors-normes : la visibilité dans l'eau n'est pas excellente mais l'écoulement des grains de sable, comme autant de minuscules flocons de neige, a son charme...
Dans la zone des 40 mètres, je réalise une série de prises de vues des stalactites géantes qui ont fait la réputation de cet endroit puis nous déambulons entre les concrétions, mais de retour sur le bateau, cette plongée me laisse légèrement sur ma faim. Le Blue Hole faisait partie des endroits que je rêvais depuis toujours de photographier, sur les traces de Cousteau, mais que mon imaginaire avait peut-être magnifié : c'est assurément un endroit a découvrir mais il ne faut pas pour autant s’attendre à une plongée "grandiose". "Je me jette à l'eau et, immédiatement, la magie opère. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas contemplé une faune et une flore aussi riches dans les caraïbes !"
Après le Blue Hole, deux autres plongées nous attendent à Half Moon Cay, une petite île paradisiaque où viennent nicher les frégates...
Je me jette à l'eau et, immédiatement, la magie opère. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas contemplé une faune et une flore aussi riches dans les caraïbes : partout de magnifiques gorgones et de grandes éponges colorées intactes ! Après quelques minutes d’immersion dans ce magnifique jardin, nous avons en plus la visite de quelques requins gris qui viennent nous observer, superbes.
À notre grand bonheur, la plongée suivante a lieu sur un site du même niveau, la carte mémoire de mon appareil photo se remplit trop rapidement !
Et je réalise que, par chance, l'impact de l'homme dans cette région est encore demeuré très faible, ce qui permet d'observer des sites quasiment vierges..." FAIRE CES PLONGÉES Pour se rendre au Belize, Guillaume Ruoppolo a opté pour une extension au départ d'un centre de plongée français,
Phocéa Mexico, basé à Playa del Carmen au Mexique : 4 heures de route en longeant la côte depuis la Riviera Maya vers le Sud pour rejoindre le port de Chetumal, puis le Belize n'est plus qu'à 2 heures de traversée en bateau. Autre avantage : ces séjours sont tous encadrés par un guide francophone.
L'Anglais est la langue officielle au Belize mais l'Espagnol y est couramment pratiqué, le courant électrique est du 110 V. avec prises US, et la monnaie le Dollar US.
À faire si la météo le permet : le survol du Blue Hole en avion est sublime.
Guillaume Ruoppolo remercie Didier Manenq qui "comme toujours, s'efforce de rendre chaque séjour inoubliable" et Loïc, son guide de plongée, qui "a su jouer de son charme pour faire danser les requins-nourrices !". © Guillaume Ruoppolo -
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